... Je vous sert quoi ? [PV Mitsuko Kosake]

… 20h. Un réveil sonne, dans un petit appartement dans le cœur d’Osaka. Dans une de ses pièces, la chambre plus précisément, une forme est en train de dormir… La pièce est sombre, les rideaux étant fermé. Pourtant, deux petit rayons de soleil, nous permettes de remarqué que la forme commence à bougé. Elle tourne de gauche à droite, et une main, vint s’abattre sur l’instrument de torture, le rendant silencieux. Cette même main, toujours sortie des draps, ce tourne vers la lampe, pour l’allumer. Et une lumière éclaire la pièce…

On peut maintenant voir parfaitement l’être qui dormait : un jeune homme, brun, les cheveux en bataille, avec des yeux noir d’ambre encore endormie est en train de s’étirer. Il pousse les couvertures, et se lève de son lit. Il roule le futon, et le pose dans un coin de la pièce, pour ensuite se gratter la poitrine, et de regarder autour de lui en baillant. La chambre dans laquelle il se trouve est la pièce centrale de l’appartement, et la plus propre aussi. De l’entrée, un couloir conduit tout de suite à cette pièce. Et à la droite et à la gauche de ce couloir, des portes donnent respectivement sur la salle d’eau et la cuisine.

D’ailleurs le jeune homme est en train de ce dirigé vers la salle de bain, des vêtements coincer sous le bras. Pendant 10 bonnes minutes, on n’entend que le bruit de l’eau qui coule. Et 5 minutes plus tard, le jeune homme ressort, portant une chemise, blanche et rouge, un gilet blanc, ainsi qu’un pantalon noir. Ses cheveux bruns sont maintenant bien coiffés, et son regard semble plus réveiller. Il se dirige vers la cuisine, et à l’intérieur, prend des œufs dans le frigo, afin de les faire cuire. Et bientôt, le jeune homme s’installe à sa table, avec des œufs sur le plat et de toast de marmelade, qu’il avait fait griller précédemment. Gobant son repas, il se sert un jus de fruit, pour ensuite prendre ses affaires et les mettre dans son lave- vaisselle.
Il retourne ensuite vers la salle de bain, pour se brosser les dents, et fin près, enfile un manteau, prend la clef accrochée prés de la porte, et sort de chez lui. Les rues D’Osaka à cette heure ci, sont encore assez éclairées. Les lampadaires ne sont pas encore allumés, le soleil n’étant pas encore couché, puisque nous étions en été. Mais un petit crachin, pourtant tombait du ciel, et il faisait assez friquet, pour que notre homme serrant son manteau contre lui accélère le pas. Il se trouva bientôt devant une enseigne marqué « Bar-Hôtel O’clock ». La plaque accroché sur la porte était fatigué, et l’on devait plisser les yeux pour pouvoir lire les mots écrit dessus, mais le jeune homme l’ignora et entra dans le bar sans frapper.

A l’intérieur, des hommes et des femmes le saluèrent, alors qu’il se dirigeait vers le font de la salle vers les vestiaires, dont il ressortie 5 minutes plus tard, habillé d’un costume noir et rouge. Il salua la patronne d’un léger signe de tête et prenant sa place aux bars, commença à nettoyer les verres. Voilà deux ans que Léo travaillait ici. Travaillant en 3-8. C'est-à-dire, pendant une semaine, il travaillait 8h durant la matinée, une autre 8h durant l’après midi, et une autre 8h durant la nuit. Son rythme était complètement décalé, et il n’était pas rare de le voir piquer du nez durant sa pause.
Mais pour l’instant Léo était derrière le bar, attendant un client.

« Si rien n'avait existé,je n'en serais pas là aujourd'hui. Je leur doit tout,de ma boisson à ma vie. Alors si ne serait-ce qu'une fois je pourrais leur rendre la pareille...Je tenterais le coup sans hésité. »

Mitsuko n'allait pas bien. Enfin,elle n'allait jamais bien. Mais là c'était pire. Sûrement la fatigue,c'est vrai qu'à force de faire des nuits blanches elle était épuisée. En tout cas,elle avait une grosse envie de pleurer. La veille,ses parents et elle s'étaient recueillis sur la tombe de Matsuki. C'était pour cela qu'elle allait pas bien,en fait. Bref,ce soir-là dans sa chambre elle était allongée sur son lit à regarder le plafond. Elle avait finit de bonne heure et avait donc pu faire ses devoirs assez tôt,et c'était tant mieux. Elle était en pyjama,pourtant elle n'avait qu'une envie:allez au bar. Revoir Asao et son diabolo-grenadine lui ferait du bien. Elle se rhabilla,prit son porte-monnaie et descendit rapidement les escaliers. Elle s'approcha de sa mère et demanda :

« Maman,je pourrais aller au bar?Je rentrerai à 22h. »

La mère soupira. Elle avait su dès la veille que sa fille allait lui demander cela. Enfin,elle n'allait pas s'en plaindre:plus elle y allait,mieux elle se comportait. Finalement,aucun psychologue ni médecins n'ont réussi à la soigner,mais un simple Bar. Elle sourit et accepta,lui disant cependant de faire attention,car à cette heure-ci pas mal de gens pas très nets traînaient dans les rues. Mitsuko mit ses chaussures,son manteau puis sortit dehors. Elle frissonna au contact du vent,mais celui-ci lui fit du bien. Elle courut le plus vite possible au Bar,comme une droguée en manque. En fait,c'était peut-être ce qu'elle était. Une droguée de ce bar,de ce diabolo et de tous ces habitués. Mais elle s'en fichait et continuait d'y aller,et continuerait jusqu'à la fin de sa vie...

Elle s'installa à sa table habituelle,au fond du bar. Elle ne commanda pas tout de suite,préférant attendre Asao pour ne pas se faire chiper son diabolo comme la dernière fois. Celui-ci arriva et lui sauta dessus,tout content de la voir. Mitsuko ferma un instant les yeux,revoyant Matsuki lui faire la même chose. Qu'est ce qu'elle lui manquait... Enfin,Asao n'était pas Matsuki. Elle le serra doucement contre lui,puis l'assit à côté d'elle. Asao lui parla de sa journée,pendant qu'elle l'écoutait,un léger sourire aux lèvres. A la fin,Asao se tourna et fit de grands signes à un serveur aux cheveux bruns et aux yeux ambres,hurlant afin d'essayer de dépasser le brouhaha du bar :

« LEOOOO-CHHAAAAANNNN TU PEUX VENIR ICI S'IL TE PLAIIIIIT ? »

Mitsuko se frotta l'oreille en grimaçant. Qu'est-ce qu'il hurlait fort pour un gamin de 11 ans quand même!Elle regarda le serveur s'approcher,et commanda avec un visage impassible :

« Un diabolo-grenadine s'il vous plait. »

« Et moi,et moi un coca steu plaiiit ! »Dit Asao en remuant sur sa chaise.

Mitsuko leva son regard vers le serveur et en fut presque surprise. Devant elle se trouvait...Un parfait glaçon. Pire qu'elle,simplement parce qu'elle c'était une façade,un masque pour cacher sa douleur. Pas cet homme. Lui,il ne ressentait réellement rien. Il avait du énormément souffrir...Étrangement,elle voulait savoir,l'aider. Peut-être pour s'aider elle-même au fond,parce que toute personne qui souffre se ressemblent,dans un sens...

[Hrp : Asao 11 ans cheveux bruns yeux verts,fils d'un serveur du bar aussi PNJ,c'est donc pour cela qu'il connaît tous les membres du personnel ='D]

J'étais en train de nettoyer les verres quand un hurlement m'interrompis.

« LEOOOO-CHHAAAAANNNN TU PEUX VENIR ICI S'IL TE PLAIIIIIT ? »

Calmement, je posais le vers sur le comptoir et alla accroché mon torchon. Je prit le stylo et le calepin qui se trouvaient dans la poche intérieur de ma veste et me dirigea vers la table ou le hurlement venait. Table 6 notais-je en passent.

Comme je m'en doutais le hurlement venais de... comment s’appelait-il déjà ? Sasao... Oasa... Asao... Asao.
Il était le fils d'un de mes collègues. Et à une dizaine d'année, ce jeune garçon était très vif et excité. Un garçon que je classais dans la catégorie "actif mais immature" Devant la table, je le salua d'un hochement de tête, et remarqua qu'il n'était pas seul. Une jeune inconnue ce trouvait à ses côtés. Brune au yeux rouge, je la regardais un moment, la détaillant, jugeant. Mais je ne la connaissais pas assez pour la classer dans une catégorie.

Je haussais un sourcil quand elle me demanda un diabolo-grenadine et quand... Asao dit

« Et moi,et moi un coca steu plaiiit ! » en s'agitant sur sa chaise, au risque de tomber.

Notant leur commande sur le calepin, je me tourna vers le bars et me dirigeas vers un barman pour lui donner la commande. Mon collègue, prit la feuille que j'avais arraché de mon carnet, et l'accrocha à la suite des autres. je rangea mon calepin et mon stylo à leur place et repris mon torchons ainsi que le verre. Le barman essaya de me faire la conversation, que je n'écoutais que d'un oreille. Lorsqu'enfin il posa la commande devant moi, je prit un plateau, la posa dessus et prit un ouvre bouteille.

Je repartie vers la table, posa les verres devant les client, et ouvrant tour à tour la limonade, et le coca, pour ensuite, le servir, mettant légèrement le verre sur le côté, pour laissez simplement une petite couche de mousse. Je posas les bouteilles à moitié vide, et les saluant de nouveau d'un signe de tête, repartie poser le plateau, et voir si on me demandais, pour ensuite de nouveau nettoyer les verres. Je jetais un coup d'oeil à l'horloge au dessus du bar. 20h 30. encore une heure avant ma pause.

Le dit Leo nota leurs commande sans rien dire,avant de donner le papier à son collègue. Quelques minutes plus tard,il revint avec les boissons,et les reposa sur la table. Il repartit nettoyer les verres,toujours sans rien dire. Asao grommela :

« Il n'est pas très causeur... »

Ca,Mitsuko l'avait remarqué. Mais ce vide dans ces yeux,c'était ça qui l'avait figé. Elle,elle cachait ses sentiments derrière l'impassibilité. Lui,c'était différent. Il n'en avait pas du tout. Il ne les cachait même pas. Mais comment est-ce qu'il avait fait pour s'en débarrasser ? La réponse était pourtant simple,mais elle ne voulait pas y penser une seule seconde. Pourtant,c'était la seule possibilité...

*Ce gars-là a du énormément souffrir...*

Bon. C'était son problème à lui de toute façon. Pas de quoi en faire un plat. Elle sirota son diabolo en écoutant Asao parler de tout et de rien avec un léger sourire aux lèvres. Au bout d'une vingtaine de minutes,il revint sur le sujet « Leo » :

« Tu sais Mitsu-chan,je suis sûr qu'on pourrait l'aider,d'une manière ou d'une autre... »

Elle releva son regard vers lui,puis soupira. Qu'est-ce qu'elle en avait à faire ? C'était pas son problème. Pourtant,le petit pincement dans son cœur lui prouva que ce n'était pas ce que le fin fond de son esprit pensait,lui. Super. En plus,la mine sérieuse et triste de Asao l'empêcha de refuser. De toute façon il ne l'aurait pas lâcher avec cette idée jusqu'à ce qu'elle accepte,têtu comme il était!Elle eut un petit hochement de tête,puis tourna son regard vers Leo. Toujours en train de nettoyer les verres et de servir les gens. Asao se releva et le rejoint en lui prenant la main,et ayant retrouvé son visage enfantin,chantonna :

« Léo-chaan,tu voudras jouer avec moi et Mitsu-chan à ta pause?Hein hein hein ? »

Sa bouille d'enfant suppliant apparut sur son visage. Mitsuko soupira et leva légèrement les yeux au ciel,pourtant amusé. Cet homme n'allait sûrement pas accepter,mais bon,autant attendre sa réponse quand même,qui sait,il y aurait peut-être un miracle.

Après avoir servie la table de Asao, je retournais à mes verres. Quand ils furant propre, je les rangeaient sur le présentoir, et prit les commandes des autres clients. Café, alcool, boisson chaude, froide, ce suivait les une derrière les autre sur mon calepin, et perdu dans mes pensés, je servait et réservais les gens sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour de moi.

Ce fut un contact avec ma main qui me sortie de ma rêverie. Asao qui devais m'avoir rejoins alors que j'avais la tête dans les nuages me regardais avec son visage enfantin.

« Léo-chaan,tu voudras jouer avec moi et Mitsu-chan à ta pause?Hein hein hein ? » chantonna t-il.

Et me regardant avec des yeux de chien battu, il essaya de me faire flancher. Je le fis lacher orise sur ma main, et sans un regard pour lui, aller posé mon plateau sur le comptoir. Et à peine le bois du support eu atteint le marbre du bar, qu'une main, s'abattis sur la mienne. Grande, blanche, et rugeuse au toucher, elle appartenais au père d'Asao. Il me regardait sérieusement pour une fois, et la mâchoire serrer comme un état, il me dit :

"Léo, je sais pas pourquoi t'es aussi froid, mais tu fais pleurer mon gosse, et tu auras affaire à moi !!!"

Sur ces bonne parole, il repris son boulot, comme si rien ne s'était passer. Soupirant, je me tournais vers Asao, pour voir si, comme d'après les f=dire de son père, il pleurais, et en effet, le jeune garçon reniflais tout seul à l'endroit ou je l'avais laisser, sa main se frottant les yeux. Je me dirigea vers lui, et posant doucement ma main sur ses cheveux lui ébouriffa sa touffe, comme j'avais vu son père le faire auparavant. Le jeune garçon leva ses yeux larmoyant sur les miens, et je lui indiquait par un léger hochement de tête, que j'acceptais son offre, n'ayant aucune envie de subir une nouvelle fois les foudre de son paternel.

1h plus tard,après que Asao m'eu lâcher, pour retourner s’assoir à sa table, et que je continue lon service, j'accrochait mon tablier près du comptoir, et toujours le plus calmement du monde, vint m'asseoir sur la table 6, la table ou les deux jeune gens, depuis le début, essayais d'attirer mon attention, choses réussis jusqu'à maintenant.

"Alors ?" fut le premier mot que je dit de la journée, en leur demandant, ce qu'il comptait faire.

Sans un mot pour Asao,Léo se retourna et alla reposer le plateau sur le bar. Sincèrement,Mitsuko s'était doutée de cette réaction,Asao aussi d'ailleurs. Pourtant il était au bord des larmes et il avait la tête baissée,et quand on le connaissait un minimum,on savait très bien pourquoi. Mitsuko s'approcha de lui et se mit à genoux,le serrant contre lui. Il s'y blottit tout contre,murmurant :

« J'aurai tellement aimé lui apporter un peu de joie... »

Mitsuko fit un petit sourire triste,pour lui prouver qu'elle était d'accord avec lui. Elle comprenait très bien ce sentiments : on a l'impression d'être inutile à l'autre,et qu'on n'y changera rien quoiqu'on fasses. Une voix s'éleva soudainement dans le bar :

"Léo, je sais pas pourquoi t'es aussi froid, mais tu fais pleurer mon gosse, et tu auras affaire à moi !!!"

... Depuis quand le père d'Asao faisait dans le sérieux?En plus,cela lui donnait un air ridicule,sincèrement,vu que personne n'était habitué à le voir comme ça. Cependant,tout le monde savait que quand il était sérieux,il l'était jusqu'au bout,et qu'il n'hésiterait pas à frapper Léo pour avoir fait pleurer son fils. Quoiqu'il en soit,cela avait l'air de marcher,puisque Léo revint vers Asao,et en lui ébouriffant les cheveux il hocha simplement la tête pour lui dire qu'il était d'accord. Il repartit ensuite reprendre son travail,et laissa Asao complètement abasourdi.

Mitsuko sourit,le mit sur ses genoux et souffla :-

« Même si il y est obligé,c'est peut-être ta chance. »

Asao hocha la tête,et reprit son air enfantin. Sincèrement,Mitsuko ne comprenait pas comment il pouvait passer de l'enfant mûr au gamin surexcité. Quoiqu'il en soit,ils attendirent la fin du service de Léo en papotant,et c'est une heure plus tard qu'il revint s'asseoir à la table des deux compatriotes.

"Alors ?"

Incroyable,cet homme avait une voix. Si Mitsuko n'aurait pas été aussi impassible,en en serait restée bouche bée. Pour la première fois depuis ce soir,Léo-le-mec-complètement-dénudé-d'émotions venait de prendre la parole. Asao en fut tout aussi surpris,puis se leva dans un grand sourire,et prenant la main des deux gens,il les tira vers les chambres en chantonnant. Mitsuko soupira,mais qu'est-ce que ce gosse allait-il encore bien pouvoir inventer pour mettre un peu de joie dans ce monde terne ?

[Hrp : pardon,c'est court u_u]

A peine fus-je entré en contact avec le bois de la chaise qu’Asao me prenait par la main. Il nous tira, son ami et moi, vers le premier étage. Lieu où les chambres étaient installées. Montant 4 à 4 les marches, tiré par le bras, nous arrivâmes à l’étage supérieur en moins deux. Cet étage, formé d’un long et unique couloirs en bois, avec un sol couvert de long et grand tapis en poil brun. Etait agencé de telles façons que les portes des pièces se trouvaient en quinconce. Les numéros des chambres se trouvaient accrochés sur une plaque en bronze situé juste au dessus du judas. Sur la gauche se trouvait les chambres impair, et sur la droite, celle paire. Par exemple, sur ma droite ce trouvait les chambres n°2, 4, 6, 8, 10 et ainsi de suite. Quand t’as ma gauche, les chambres n°1, 3, 5, 7, 9, 11 et autres y était. L’ensemble chambres et couloirs était éclairés par des lustres donnant une lumière chaude et brune propre à l’endroit.

Asao, ignorant dans quel environnement il se trouvait nous emmena sans hésiter vers la chambre 13. Une des seules chambres inutilisées en ce moment. Il nous lâcha la main, sortie les clefs de sa poche. Comment était-il arrivé à les avoir ? Et ouvrit la porte. La chambre 13, était agencée comme toutes les autres chambres. Devant la porte, un petit couloir donnait sur la chambre. Dans ce couloirs se trouvait armoires, pour ranger les vêtements, porte manteau, pour accroché les manteaux, et deux portes donnant sur une salle de bains.

La salle d’eau était composée d’un baignoire-douche, rideau de bain blanc inclus, avec des toilettes, un lavabo au dessus duquel se trouvait une petite armoire dont la porte faisait office de miroir. Le tout se trouvait dans une pièce carreler noire, contrastant avec le blanc de la plomberie, des serviettes. Quand à la chambre ce trouvant au bout du couloir, elle se trouvait occuper par un énorme lit deux places, avec deux tables de chevet respectivement à gauche et à droite du meuble.

Asao n’hésita pas et toujours chausser commença à sauter sur le lit. Je le laissais faire un moment, avant de le prendre en vol et de dire… « Chaussures. » et d’aller m’assoir moi-même sur le bord du lit. Asao fit la moue un moment, mais je le fixais sans ciller. Et finalement, un grand sourire naissas sur ses lèvres. « Dit, dit, on joue à Chiche, Action ou vérité ?!! »

Deux secondes plus tard,Mitsuko se retrouva dans le couloir,tirer par Asao. Elle mit l'autre libre ans sa poche en soupirant. Où est-ce qu'il les emmenait?Allez savoir. Ils passèrent devant les chambres,à droite celles de paires et à gauches les impaires. Le petit groupe s'arrêta alors devant la numéro 13... Donc pas celle d'Asao. Elle semblait inoccupée d'ailleurs. Il sortit les clefs... Mais comment il les avait eu lui ?! Raah. Sale voleur. Mitsuko plissa le nez. Il était vraiment trop discret pour son âge. Bref,il ouvrit donc la porte et entra,débouchant sur un couloir possédant armoires et porte-manteaux.

Ce couloir portait aussi deux portes menant à la salle de bains,composée d'une baignoire-douche avec un rideau blanc crémeux. Il y avait aussi des toilettes,un lavabo avec au-dessus de lui une petit armoire avec miroir. Sur le sol se trouvait du carrelage noir,se mélangeant avec le blanc des meubles et des serviettes. Quand à la chambre qui se trouvait au bout du couloir,elle était composée d'un lit double avec une table de chevet de chaque côté. Mitsuko ouvrit de grands yeux... Un lit.

Asao fonça dessus. Sans même enlevé ses chaussures. Comme d'habitude. Mitsu était souvent obligée de le sermonner à ce propos. Il se mit à sauter dessus comme un trampoline en rigolant. Elle secoua la tête,désespérée. Un vrai gamin!Les deux autres le laissèrent un moment faire,puis Léo finit par l'arrêter dans un « Chaussures. » avant d'aller s'asseoir sur le bord du lit. Asao fit la moue,mais obéit tout de même avant de s'asseoir. Mitsuko fit donc pareil,à son tour.

« Dit, dit, on joue à Chiche, Action ou vérité ?!! »

Mitsuko pencha la tête. Pourquoi pas?Elle hocha donc la tête,donnant son accord. Asao rit malicieusement,et elle fronça les sourcils. Lui,il avait une idée derrière la tête. Avant même d'attendre la réponse de Léo,il se tourna vers elle :

« -Chiche,action ou vérité ?
-Action.
-Embrasse Léo. Et sur la bouche hein ! »

… SOS. Neurones en surchauffe. L'information n'a pas pu être transmise au cerveau. Je répète,SOS. En effet,Mitsuko s'était figée en entendant cette action complètement farfelue... Et déplacée. Enfin,elle tilta... Et sauta sur Asao,qui eut la chance de se décaler et de se mettre à courir dans toute la chambre,poursuivie par Mitsuko. Enfin,elle lui attrapa le bras et grogna :

« Non mais ça va pas bien dans ta tête hein?Jamais ! »

Asao fit de nouveau une moue innocente toute mignonne,mais Mitsuko ne céda pas. Elle planta son regard dans le sien,serrant les dents. Il chuchota alors :

« Maiiiiiiiiiiiiiiiiiis... C'est marrant!Et puis tu as choisis action,alors tu dois le faire quand même. Na! »

Mitsuko resta quelques secondes sans bouger,puis elle le lâcha en soupirant. Elle s'assit sur le lit et le fusilla du regard :

« -Sur la joue. C'est ma dernière proposition.
-Non,sur la bouche ! »

Mais quel tête de mule,c'était pas croyable!Cependant,Mitsuko eut une idée. Elle fit semblant de céder et se pencha rapidement vers la bouche de Léo... Pour embrasser juste à côté,si bien que de dos on aurait dit qu'elle l'embrassait réellement. Elle se redressa tout aussi rapidement et fusilla Asao du regard,prête à lui sauter au cou à la moindre occasion. Elle regarda ensuite Léo :

« Chiche,action ou vérité ? »

"Chiche action ou vérité ?"

me demanda la jeune fille. Alors qu'elle venait de me toucher le coin de la bouche avec ses lèvres.
En effet Asao, ayant proposé de joué à un jeu, Lui avait lui même poser cette question, et la jeune fille, en réponse à "Action" se trouva forcé de me toucher. Étrange. De plus, ce jeu étant pour moi inconnue, je me trouvais dans l'incapacité de répondre à sa question. Laissant un de mes sourcil monter légèrement vers mon front, je la fixait sans sourciller. et lâcha un "Vérité." attendant la conséquence de ma réponse. Mais avant que La jeune fille, ne puisse répondre, Asao prit de nouveau la parole.

"Moiiii, moiii, moii, c'est moi qui pose la question ! Dit Léo, comment t'es devenue serveur ici, parce que j'ai demander à mon papa, mais il m'as dit que je n'était pas assez grand !! Mai je suis grand moi ! donc tu me dit ?" en sautant sur le lit.
Sa réaction avait donc été des plus, rapide, et pris de cours, je fus légèrement surpris par son emportement. Mais reprenant vite contenance, Je réfléchie à ma réponse, fixant d'un regard vide le mur. "J'ai été trouvé par un ancien serveur." Voilà. Ma première phrase de la soirée avait été lancer... ET je sentais que d'autre allais bientôt devoir suivre.
Mon tour donc terminé, je me tournais vers Asao et lui demanda comme la jeune filles m'avait demander avant.
"Chiche action ou vérité ?" Et Asao sans hésitation répondit, "Actiiiiooonn !!" sautillant toujours, mais avec un volume sonore de plus en plus fort. Et comme il commençait ce faire tard, les clients devait certainement bientôt ce couchez. Décidant de prendre la réponse la plus directe je lui dis : "Tais-toi." Et un silence accueillit mon injonction.

Léo répondit vérité à Mitsuko. Elle avait bien une question en tête, qui était apparue dès qu'elle l'avait vu, mais Asao la devança. Cet enfant était décidément trop curieux, et trop bavard. Il était vraiment tout son contraire, mais bon. Elle l'aimait, sincèrement, et s'était jurée de le protéger jusqu'au bout. Et c'est ce qu'elle ferait, car il était hors de question qu'elle perde de nouveau quelqu'un qui lui était cher. Elle ne le supporterait sûrement pas.

"Moiiii, moiii, moii, c'est moi qui pose la question ! Dit Léo, comment t'es devenue serveur ici, parce que j'ai demander à mon papa, mais il m'as dit que je n'était pas assez grand !! Mais je suis grand moi ! donc tu me dit ?" Demanda Asao en sautant sur le lit.

Elle lui agrippa la manche et l'obligea à rester assit, le stoppant ainsi dans son élan de gaieté. Elle laissa ensuite son regard couler sur Léo qui était maintenant surpris que ce soit Asao qui ait posé la question et pas elle. Il reprit contenance et répondit avec un regard vide fixé sur le mur :

"J'ai été trouvé par un ancien serveur."

... Oh. A vrai dire, elle ne s'attendait pas à cette réponse. Trouvé par un ancien serveur?Il devait donc vivre dehors avant ... Non?Cette réponse amena bien d'autres questions dans la tête de Mitsu', mais elle se contint. Ce n'était pas ses affaires et puis c'était indiscret de demander. Elle regarda Asao et vit qu'il pensait la même chose qu'elle. Léo se tourna vers Asao et demanda à son tour :

"Chiche action ou vérité ?"

Et un long « Action » allant crescendo apparut dans la pièce. Mitsuko grimaça et se frotta les oreilles, avant de la fusiller du regard. Il n'avait aucune politesse!Il était 22h30, des clients allaient commencer à se coucher, mince à la fin... "Tais-toi." Silence. Alléluia ! Mitsuko soupira de soulagement et le remercie du regard. Asao se tourna alors vers elle et chuchota :

« -Chiche, action ou vérité ?
-Vérité. »

Il chercha une question à poser, puis eut soudainement un sourire malicieux et il se mit de nouveau à remuer sur le lit, visiblement amusé par la question qu'il allait poser. Mitsuko plissa les sourcils, méfiante. Avec lui, elle devait s'attendre à tout!Toujours en chuchotant, Asao demanda :

« Mitsu-chan... Es-tu amoureuse ? »

Elle se vengerait. Oh oui, elle se vengerait. Le rouge sur ses joues, elle détourna le regard et se racla la gorge. Merde, mais qui avait inventé ce jeu débile, qu'elle aille l'étriper?Bon, il fallait maintenant répondre, même si à sa réaction tout le monde avait compris que oui.

« Ouais, je crois... Bref ! »

Elle se tourna de nouveau vers Léo, et bougonna :

« Chiche, action ou vérité?Et Asao, c'est MOI qui dit cette fois, ok ? »

Il ne contesta pas.